La sécurité sur la Route

De Lijn accorde une grande importance à la sécurité de ses employés, de ses voyageurs et des autres usagers de la route. Ainsi, De Lijn s'engage à déployer des efforts permanents dans le but d’améliorer la sécurité dans les transports en commun et aux alentours. À cet égard, nous menons une politique intégrée en matière de sécurité par le biais du plan d'action « Veilig op Weg », lequel s’inscrit dans le cadre d'une politique de sécurité intégrée depuis 1999.

Les 4 piliers

Le plan « Veilig op Weg » s’articule autour de quatre piliers majeurs. Grâce à son approche intégrale, le plan répond à l'insécurité objective (le risque de devenir une victime) et l'insécurité subjective (le sentiment d'insécurité) des voyageurs (potentiels) et du personnel de De Lijn dans les transports en commun et aux alentours.

Pilier 1 : les mesures organisationnelles

Nous intégrons la politique de sécurité au niveau du fonctionnement de De Lijn.

  • Depuis 2009, les contrôleurs de De Lijn veillent à la fluidité et à la sécurité du voyage à l’attention de chacun. Par ailleurs, ces contrôleurs apportent également leur aide lors d’événements, ou fournissent une assistance à la suite d’un incident, etc. Les contrôleurs de De Lijn travaillent d'abord comme conducteur après de De Lijn afin d'acquérir l'expérience nécessaire.

  • Grâce au système de suivi et de localisation (un système GPS intégré) à bord des véhicules de contrôle de De Lijn, le dispatching - notre contrôle du trafic - peut localiser précisément la position des contrôleurs de De Lijn, les appeler et les déployer aux endroits nécessaires dans le cadre de missions.

  • À bord des trams et des bus, nous faisons appel à des accompagnateurs pour aider les voyageurs et encadrer les victimes d'agressions.

  • De Lijn simplifie les titres de transport et accroît sans cesse leurs possibilités d’achat afin que ces derniers soient accessibles à tous.

  • Grâce à divers canaux de communication tels que les panneaux en temps réel, l'application et le planificateur d'itinéraire, il devient simple de planifier l’itinéraire optimal.

Pilier 2 : les mesures (techno)préventives

Les solutions technologiques et les mesures préventives permettent de garantir la sécurité.

  • Les caméras installées à bord des véhicules ont un effet dissuasif, et permettent d'identifier les faits et les auteurs. Êtes-vous une victime ? Dans ce cas, demandez les images par le biais des services de police.

  • Un poste de commande à séparation flexible protège nos conducteurs s'ils se sentent menacés. Si le chauffeur descend la vitre de la partie supérieure de la porte, il augmente son contact social.

  • Voyez-vous le message « SOS aide d’urgence de la police » à bord d’un tram ou d’un bus ? Prévenez les services de police. Précisez l’emplacement et le numéro du véhicule - il s'agit des quatre, cinq ou six chiffres figurant à l'avant et à l'arrière du véhicule.

  • Les contrôleurs de De Lijn peuvent alors infliger des amendes en cas de violation de certaines règles de conduite. Cliquez ici pour tout savoir sur leurs compétences et les amendes.

Pilier 3 : les formations

Nous apprenons à nos employés à reconnaître toute forme d'agression à temps, et à utiliser les bonnes techniques pour y faire face. Ces techniques leur permettent de gérer les situations explosives, mais aussi d'agir de manière conviviale et d'entamer un dialogue avec les clients.

Pilier 4 : la collaboration avec des parties externes

L'insécurité ne se manifeste pas exclusivement dans et autour des transports en commun. C'est la raison pour laquelle De Lijn collabore également avec des parties externes.

  • Les autorités locales déploient leurs gardiens de la paix ou leurs stewards communaux aux heures et aux endroits indiqués par De Lijn.

  • Les « Schoolspotters » sont des jeunes sortant de l’école qui acquièrent une expérience professionnelle tout en terminant leurs études. Ces surveillants scolaires travaillent aux alentours des écoles, et constituent donc un lien entre les autorités locales, les établissements scolaires et les transports en commun.

  • Les éducateurs de rue trouvent souvent leur public aux abords et à bord des transports en commun.

  • Il existe des conventions structurelles et ponctuelles avec la police, par exemple, concernant l'échange d'informations, la formation de De Lijn pour les aspirants agents de police, la formation de la police pour De Lijn, les actions communes, etc.

  • La justice durcit sa position à l'égard de la violence à l'encontre de certains groupes professionnels, tels que les conducteurs, les accompagnateurs, les contrôleurs ou les employés de guichets dans l’exercice de leurs fonctions au sein des transports en commun. Ces modalités sont stipulées dans la loi du 27 décembre 2012 relative à diverses dispositions concernant la justice (article 410 bis du Code pénal).

  • Des modules de cours :

Le système de gestion de la sécurité sociétale (SoVIB)

Comment déterminer la mise en œuvre de ces mesures ?

  • Un instrument fondé sur des données scientifiques mesure et analyse les données relatives aux agressions et aux nuisances dans et à bord des transports en commun.

  • Notre système de gestion de la sécurité sociétale fournit une liste des quartiers prioritaires faisant l’objet d’une attention accrue. Il s'agit de lieux où (à un moment donné) une concentration accrue d'incidents a été constatée. Souvent, ces quartiers prioritaires n'ont pas un caractère permanent, mais se déplacent dans le temps et dans l'espace.

Vous trouverez ci-dessous les résultats généraux par trimestre avec le nombre d’incidents signalés, de faits, de faits avec un accent stratégique, les formes d’agression les plus courantes, l’heure à laquelle les incidents se produisent, ainsi que le nombre de quartiers prioritaires.

Résultats 2025

Résultats 2024

Résultats 2023

Résultats 2022

Résultats 2021